PER Avant-monts
franc-comtois
Valoriser localement les ressources stratégiques de la Franche-Comté
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Le projet Avant-Monts franc-comtois
Suite à la réalisation de travaux de recherches bibliographiques et aux résultats de mesures de terrain préliminaires encourageants, 45-8 ENERGY considère que la zone des Avant-Monts du Jura située dans le département du Doubs (25), présente un intérêt prospectif important en hélium, en association à des gaz non combustibles mis en évidence lors de sondages réalisés dans les années 50 et 60.
Afin d’approfondir les connaissances géologiques de la zone et vérifier les teneurs en hélium et en gaz carbonique, 45-8 ENERGY a déposé en Avril 2021 une demande de PER auprès du Ministère de la Transition Ecologique, portant sur une zone de 306km² située dans le Nord-Ouest du Doubs.
Ce PER a été attribué par arrêté du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique et de la ministre de la transition énergétique en date du 5 août 2022 et publié au Journal Officiel le 29 Septembre 2022.
Le périmètre choisi pour cette demande est volontairement vaste afin de comprendre de manière globale la géologie du secteur puis de cibler, au fur et à mesure des acquisitions de données, les zones à fort potentiel. Le but étant à terme, si le potentiel de production de ces gaz est confirmé, de déployer le projet sur quelques dizaines de kilomètres carrés.
Si les hypothèses géologiques sont validées, une valorisation conjointe de l’hélium, du gaz carbonique voire des éventuels gaz associés est envisagée afin de satisfaire localement et de manière éco-responsable deux marchés en forte demande.
Le PER a été attribué pour une durée de 5 ans de manière à réaliser progressivement les travaux nécessaires sur l’ensemble du permis.
Taille de la zone d'exploration
306 km²
Taille de la zone d’exploration
58
Communes concernées
5 ans
Validité du PER
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Les objectifs du PER Avant-Monts franc-comtois
Approfondir nos connaissances géologiques de la zone.
Comprendre l’origine et les chemins de migration des gaz en présence afin de cibler les zones les plus propices à une accumulation.
Démontrer la viabilité technique et économique d’un projet de valorisation du mixte gazeux de la zone.
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Nos hypothèses sur les gaz en présence
Entre les années 1950 et 1960, des puits ont été réalisés sur plusieurs communes de la zone des Avant-Monts qui ont démontré du gaz non combustible.
Bien que l’hélium n’est pas été mesuré à cette époque, nous savons que l’hélium a une certaine affinité avec les gaz non combustibles trouvés. Dans des contextes géologiques similaires, ils étaient associés à de l’hélium.
Nos premières mesures sur le terrain ont confirmé la présence significative d’hélium dans la région.
Des teneurs élevées en azote ont été relevées dans plusieurs forages de la région. L’azote est l’élément le plus abondant de l’atmosphère terrestre (il représente environ 78 % de sa composition). En raison de l’abondance de l’azote dans l’air, son attrait est limité et son utilisation économique improbable. Cependant, son rejet dans l’atmosphère ne présente aucun risque pour la population (inerte, inodore, invisible) ni pour l’environnement (ne contribue pas à l’effet de serre, déjà présent en forte concentration dans l’atmosphère terrestre).
L’hélium et l’azote ont une forte affinité, c’est pourquoi il est très probable qu’une fraction de l’hélium lui soit associée.
Plusieurs puits situés à proximité, dans des formations géologiques similaires, ont signalé la présence (2 à 5 %) d’une fraction d’hydrogène naturel en combinaison avec le gaz principal. Une fraction similaire d’hydrogène naturel est donc possible dans le permis d’exploration Avant-Monts franc comtois.
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La zone d'exploration
Le PER couvre 306km² du département du Doubs, répartis sur 58 communes :
Audeux, Avanne-Aveney, Berthelange, Besançon*, Beure, Bonnay, Braillans, Burgille, Busy, Chalezeule, Champagney, Champvans-les-Moulins, Châtillon-le-Duc, Chaucenne, Chemaudin et Vaux, Corcelles-Ferrières, Corcondray, Courchapon, Dannemarie-sur-Crète, Decevey, Ecole-Valentin, Etrabonne, Ferrières-les-Bois, Fontain, Franey, Franois, Geneuille, Grandfontaine, Jallerange, Lantenne-Vertière, Larnod, Lavernay, Le Moutherot, Les Auxons, Mazerolles-le-Salin, Mercey-le-Grand, Mérey-Vieilley, Miserey-Salines, Montferrand-le-Château, Noironte, Pelousey, Pirey, Placey, Pouilley-Français, Pouilley-les-Vignes, Pugey, Rancenay, Recologne, Ruffey-le-Château, Saint-Vit, Serre-les-Sapins, Tallenay, Thise, Thoraise, Torpes, Velesmes-Essarts, Vieilley et Villers-Buzon.
* L’agglomération de Besançon n’est pas ciblée directement par le programme de travaux. Cette dernière a été inclue au PER «Avant-Monts franc-comtois» dans un soucis d’intégration et de communication avec toutes les parties prenantes. Ce tissu urbain et économique représente notamment un possible débouché pour les ressources qui pourront être produites.
Vous habitez dans la zone concernée par le PER ?
N’hésitez pas à contacter directement l’équipe projet en charge du PER Avant-Monts franc-comtois si vous avez la moindre question !
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Le programme des travaux
Les travaux qui seront réalisés dans le cadre du permis sont de faible envergure et auront un impact très limité et strictement temporaire sur l’environnement.
Le programme minimum de travaux comporte essentiellement des acquisitions de données réalisées avec des équipements portatifs, indirects, permettant de caractériser le sous-sol sans danger pour l’environnement et les riverains.
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Les opérations en cours
Forages moyenne profondeur
4 communes concernées : Berthelange, Mazerolles-le-Salin, Pirey et Pouilley-les-Vignes.
Les opérations débuteront à partir de l’été 2024 et pour une durée de 6 mois.
45-8 ENERGY collabore avec l’entreprise française experte dans ce type d’opérations, FORAGES MASSE.
Une campagne de forages sur plusieurs temps
- Intégration et interprétation des nouvelles données géologiques et géophysiques acquises ;
- Préparation et réalisation des forages exploratoires afin de confirmer la présence d’hélium et de caractériser les formations géologiques dans lesquelles l’hélium pourrait être contenu.
- Réalisation d’essais de soutirages afin de mesurer avec précision la concentration d’hélium et d’évaluer la viabilité économique et technique du projet.
Concernant les forages, une plateforme temporaire sera aménagée pour accueillir les opérations. Tout sera remis à l’état initial à la fin des travaux, en accord avec les propriétaires et les exploitants des parcelles concernées.
Les puits ayant montré des résultats encourageants feront l’objet d’essais de soutirage. Cela consiste à ouvrir partiellement le puits, à plusieurs reprises, afin de mesurer son débit de production, puis à le refermer en enregistrant la remontée en pression.
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Les étapes clés
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Et pour la suite ?
Si la campagne de forages se révèle positive et confirme le potentiel en hélium, d’autres travaux pourront être menés. A terme, il s’agit de valoriser l’hélium économiquement, de produire cette ressource stratégique dans le Doubs et d’approvisionner les industries locales.
Une unité pilote de production pourrait être envisagée à terme, comme c’est le cas sur notre site Fonts-Bouillants situé dans la Nièvre avec un début de production commerciale en septembre 2024.
Nous pourrions envisager le même type d’unité dans le Doubs. Une fois le potentiel économique et technique validé, une production industrielle long terme serait envisagée. Les infrastructures seront alors de taille très modeste, équivalentes à un hangar agricole. Elles devront concilier activité industrielle et respect de l’environnement.
L’unité pilote de production d’hélium en fin de construction dans la Nièvre (Projet Fonts-Bouillants).
Un projet soutenu
45-8 ENERGY a reçu un financement de 2,88 millions d’euros dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intérêts “Intrants dépendance russe, biélorusse ou ukrainienne” du plan d’investissement France 2030.
La proposition de production d’hélium en France par 45-8 ENERGY participerait à la souveraineté nationale, un enjeu d’actualité d’autant que la position de l’hélium comme ressource stratégique s’est vue renforcée dans la dernière liste des ressources critiques de l’Union Européenne, publiée début 2023.
